Habiter l’eau

Un dossier dans « Traits d’agences »

Le magazine des agences d’urbanisme d’hiver 2015 consacre un dossier aux risques d’inondation coordonné par Jérôme Baratier, Directeur de l’agence d’urbanisme de Tours, une occasion de dresser un panorama des réflexions et actions engagées dans différents territoires, dont le Val de Loire : 

• Résilience des formes urbaines en zone inondable à Orléans / Catherine Trébaol, Directrice de l’agence d’urbanisme de l’agglomération Orléanaise et Michel Ledoue, Responsable Projets urbains et urbanisme réglementaire
• Le laboratoire ligérien : l’exploration des figures ordinaires et extraordinaires du Val de Loire / Emmanuelle Quiniou, Directrice de l’agence d’urbanisme de la région angevine

Sur le web :

• Les publications de la FNAU

Le laboratoire ligérien « Habiter l’eau »

La Mission Val de Loire, en partenariat avec les agences d’urbanisme des agglomérations d’Orléans, de Tours et de la région d’Angers met en place un dispositif d’expérimentation des formes possibles de renouvellement des paysages ligériens. 

Il s’agit de construire une culture commune de projet croisant la conservation des qualités patrimoniales et paysagères des lieux et l’adaptation aux usages contemporains résidentiels, économiques et culturels. 

Cette démarche mobilise les établissements supérieurs d’enseignement du Val de Loire suivants : 

• L’Ecole nationale supérieure d’architecture de Nantes 
• L’école supérieure « Agrocampus Ouest » à Angers
• L’école supérieure d’ingénierie « Polytech’Tours
• Le Master Environnement, Territoire et Paysages de l’Université de Tours

Lancée officiellement aux Rendez-vous du Val de Loire en novembre 2014, la démarche consiste en des ateliers universitaires sur des sites du Val de Loire durant l’année universitaire 2014-2015. 

L’approche privilégiée est celle de l’échelle de proximité, celle des usages des habitants et des visiteurs et cherche à répondre à des questionnements pratiques : les accès au fleuve et aux îles, les cheminements et les traversées, les liens entre le coteau et la rive, la compatibilité entre les usages professionnels agricoles et touristiques et les fréquentations de loisirs (cyclisme, navigation, jardinage, pêche), les formes réversibles de mobilier adaptées aux lieux, les conditions d’introduction de nouveaux matériaux. 

Un carnet de projets et de courtes vidéos sont envisagés pour restituer la méthode et les enseignements de la démarche à l’automne.