29/10/2024
AAC "Labels Patrimoniaux : stop ou encore ?"
Le projet LAPTER (Labels patrimoniaux et touristiques en région Centre-Val de Loire : une ressource territoriale ?) se penche depuis 2022 sur la mobilisation...
Publié le 09 mars 2015
Cet article date d'il y a plus de 9 ans
Le site de Hatra, grande cité fortifiée dont les vestiges se dressent en plein désert, a été inscrit par l’UNESCO en 1985 (l’Irak a été un des premiers signataires - en 1974 - de la Convention du patrimoine mondial).
En 2000, le Val de Loire est inscrit par l’UNESCO sur la Liste du patrimoine mondial de l’Humanité, qui reflète la richesse et la diversité du patrimoine culturel et naturel de la planète. En 2015, la Mission Val de Loire vous propose chaque mois la découverte d’un autre site du patrimoine mondial, qui constitue aussi notre patrimoine.
Hatra est une ville originale par sa forme circulaire, fortifiée par une double enceinte. Elle s’est développée sous l’Empire parthe (3è siècle avant JC) et témoigne de cette civilisation venue de Perse, des civilisations sassanide et islamique précoce qui lui ont succédé, et des influences culturelles multiples qui se sont croisées au cours des siècles dans cette partie du monde. Une cité qui fut aussi importante que Baalbeck au Liban ou Petra en Jordanie.
Après les sculptures du musée de Mossoul disloquées à coups de masse, les vestiges de la ville de Nimrud, une des capitales de l’Empire assyrien fondée il y a 3300 ans, détruits au bulldozer, c’est Hatra qui, selon une information du vendredi 7 mars, a été détruite par Daech.
Irina Bokova, directrice de l’UNESCO, a déclaré que « cette nouvelle attaque contre le peuple iraquien rappelle que le nettoyage culturel qui sévit en Iraq n’épargne rien ni personne : il vise les vies humaines, les minorités et s’accompagne de la destruction systématique du patrimoine millénaire de l’humanité.». « Nous ne pouvons pas rester silencieux. La destruction délibérée du patrimoine culturel constitue un crime de guerre, et j’en appelle à tous les responsables politiques et religieux de la région à se lever contre cette nouvelle barbarie et rappeler qu’il n’y a aucune justification politique ou religieuse à la destruction du patrimoine culturel de l’humanité. »
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L’équipe de la Mission Val de Loire.