L’Eglise Saint-Maurille de Chalonnes se pare de nouveaux vitraux

Publié le 02 septembre 2014 - Mis à jour le 22 septembre 2014
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En 2010, la Ville de Chalonnes-sur-Loire avait fait appel à un duo composé d’un artiste, Pierre Mabille, associé à un maitre verrier, Gilles Rousvoal, pour valoriser 12 vitraux sur les 14 de l’église Saint-Maurille classée Monument historique. En 2012, ce projet avait été élu « meilleur dossier artistique national » par la commission nationale consultative de la commande publique du Ministère de la Culture et de la Communication pour sa qualité de création et de rénovation. Les vitraux contemporains qui forment aujourd’hui un ensemble visible immédiat (bleu au sud, jaune au nord) ont été inaugurés le 28 juin 2014

L’église Saint-Maurille

Placée sur un piton rocheux dominant le fleuve, l’église Saint-Maurille bénéficie d’un site remarquable. Maurille, quatrième évêque d’Angers était venu se mettre au service de Saint-Martin de Tours, il mourut en 453 devenant la première grande figure du christianisme en Anjou. L’histoire tourmentée de la vallée de la Loire du fait des invasions normandes mais aussi des conséquences de la Révolution a conduit les restaurateurs du XIXe siècle à garder le chœur de l’église du XIIe siècle, la coupole, ainsi que la chapelle Plantagenêt. Les caprices du fleuve et l’évolution des lits de la Loire ont exigé le rehaussement des niveaux des sols, de la nef et du sanctuaire d’où l’étonnante surélévation des vitraux.  

 « j’ai imaginé qu’en entrant dans l’église Saint-Maurille de Chalonnes-sur-Loire, la vivacité et la franchise d’un impact chromatique direct pouvait faire contraste avec l’aspect minéral du dehors, en attribuant à l’espace intérieur sa propre lumière. Dans cette nouvelle luminosité j’ai pensé trois zones de couleur distinctes : celle de la nef, celle du choeur, et celle du portail occidental. (…) Mon projet veut proposer « ce quelque chose » qui augmente la présence du lieu, qui ajoute sans rien enlever. Il me semble qu’en restant dans une approche formellement assez sobre, sans artifice stylistique, les matériaux, formes et couleurs offrent leur totale densité dans cette architecture et cette lumière. » 

Pierre Mabille, mai 2014 

  

La commande publique du ministère de la Culture et de la Communication

En accompagnant et en soutenant la commande publique d’œuvres d’art, l’État, ministère de la Culture et de la Communication, affirme sa volonté d’accompagner ses partenaires publics (collectivités territoriales, établissements publics, en association parfois avec des partenaires privés), dans l’enrichissement du patrimoine national et du cadre de vie. 

La commande publique permet la rencontre de la création contemporaine par le plus grand nombre

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