22/11/2024
Rapport d'activités 2019-2024
Ce rapport d’activités rend compte des nombreux projets portés par la Mission Val de Loire et ses partenaires sur une période de 6 années, période...
Publié le 17 septembre 2004 - Mis à jour le 22 décembre 2010
Cet article date d'il y a plus de 20 ans
« Il est important que les sites français du patrimoine mondial aient la conviction d’appartenir à un réseau ». Les deux journées de travail que les représentants des 28 sites français du patrimoine mondial ont tenues à Fontevraud et Tours les 9 et 10 septembre 2004 ont confirmé la volonté exprimée en ouverture par Jean Guéguinou, ambassadeur de France auprès de l’UNESCO.
A linitiative de la Mission Val de Loire et de la Commission nationale française pour lUNESCO, le réseau, né à Tours, commence à se nourrir de léchange dexpériences et de savoir-faire, puisés dans « la vraie vie », selon lexpression de Jean-Claude Antonini, président de la Mission Val de Loire. Celle des gestionnaires du Mont-Saint-Michel, comme du Canal du Midi ou encore de la basilique de Vézelay. Mais au-delà des « recettes », ce que tous entendent faire vivre à travers ce réseau, cest la conscience partagée de la responsabilité quimplique une inscription sur la Liste du patrimoine mondial.
Comment utiliser le rayonnement culturel international quapporte linscription par lUNESCO sans galvauder les valeurs de la convention du patrimoine mondial ? Comment assurer un équilibre entre préservation de lintégrité du site et hausse de la fréquentation touristique ? Telles sont quelques-unes des questions et réponses que les gestionnaires des sites français ont à partager pour lavenir.
Elles complèteront le travail délaboration du rapport périodique dévaluation lancé à loccasion des rencontres de Tours. La France doit, en effet, présenter, devant lUNESCO en 2006, ce rapport sur la gestion des sites inscrits au patrimoine mondial. Quant aux candidatures françaises pour 2005, Jean Guéguinou a dores et déjà annoncé que le Comité du patrimoine mondial examinerait lors de sa prochaine session à Durban (Afrique du Sud) en juillet 2005 deux dossiers français : le centre ville du Havre, reconstruit par Auguste Perret après la deuxième guerre mondiale et les beffrois français (Nord, Pas de Calais, Picardie, extension des beffrois belges inscrits en 1999.
Les représentants des sites français du patrimoine mondial ont quitté Tours en se fixant un nouveau rendez-vous en 2005 à Lyon, dont le centre historique est inscrit au patrimoine mondial depuis 1998.
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Nous vous répondrons prochainement.
L’équipe de la Mission Val de Loire.