Plus rien à fendre - Le Quatre Heures

Publié le 12 décembre 2014

À Trélazé, l’ardoise a valeur de patrimoine historique. Les mineurs de Maine-et-Loire la sortent de terre depuis près de mille ans. Fendue puis taillée, elle allait couvrir les toits les plus prestigieux, du château de Versailles au musée du Louvre. L’année dernière, le bruit des ardoisiers faisant sauter les bancs de « bleue » dans les mines a cessé de rythmer la vie de Trélazé. Obligés d’aller chercher du travail ailleurs, les ouvriers continuent de s’accrocher au schiste qu’ils respirent depuis toujours – et qui colore le ciel du grand Ouest français.

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