Bianca Dacosta, "Corpo d’água" [Corps d’eau], 2023 Installation vidéo, 15' © ADAGP, Paris, 2025

Représentations & usages : vers de nouveaux récits de territoire

Discussion avec Bianca Dacosta, artiste invitée de la Fondation du doute, et Bruno Marmiroli, directeur de la Mission Val de Loire
Entrée libre & gratuite

Comment représenter et considérer les entités, minérales, végétales ou animales ? Avec cette rencontre, Bianca Dacosta et Bruno Marmiroli proposent de questionner nos récits, qu'ils soient institués, hérités ou qu'ils requièrent d'urgence à être inventer.

Artiste invitée de la Fondation du doute, Bianca Dacosta explore avec son installation « Corpo d’água » une fiction minérale. Poème à la fois visuel et sonore, « Corpo d’água » invite le·la visiteur·euse à explorer sa relation primaire à l’eau, puissante source de vie autant que de mémoire et de transmutations. L’eau nous apparaît tour à tour matière physique et entité personnifiée. Une dualité que l’on pourrait tout aussi bien entendre comme un dialogue, entre fiction et réalité, qui n’est pas s’en rappeler le projet du parlement de Loire.

Bruno Marmiroli
Après un diplôme d’architecte, Bruno Marmiroli étudie les paysages de l’industrie puis ceux du Proche-Orient avant de coécrire plusieurs ouvrages sur les jardins. Depuis 2018, il est directeur de la Mission Val de Loire, qui assure la valorisation du bien inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco

Bianca Dacosta
Née à Niterói, dans l’État de Rio de Janeiro – Brésil. À travers une pratique protéiforme où se croisent le film, la photographie, l’installation ou encore la sculpture, l’artiste brésilienne Bianca Dacosta tisse une œuvre où mémoire des territoires, ressources naturelles et sensibles se rencontrent, dans une démarche à la fois postcoloniale et anti-extractiviste.

Illustration principale : Bianca Dacosta, "Corpo d’água" [Corps d’eau], 2023 Installation vidéo, 15' © ADAGP, Paris, 2025