- Accueil
- Connaître
- A la carte
- Un silo à Onzain
- Le Val de Cisse
Le Val de Cisse
Publié le 13 avril 2017 - Mis à jour le 16 novembre 2018
![](/var/storage/images/val-de-loire-refonte/connaitre/a-la-carte/blois-tours2/un-silo-a-onzain/le-val-de-cisse/4.2-le-val-de-cisse-1-une.jpg/663827-1-fre-FR/4.2-le-val-de-cisse-1-une.jpg.jpg)
La Cisse s’étire sur 81 kilomètres, c’est le principal affluent de la Loire entre Orléans et Tours. Elle prend sa source en petite Beauce dans le Loir-et-Cher au nord de Blois et descend dans le val à Chouzy-sur-Cisse, où un bras se jette directement dans la Loire. L’autre poursuit son cours parallèlement au fleuve jusqu’à Vouvray. La Cisse moyenne entre Saint-Bohaire et Chouzy-sur-Cisse est boisée. Puis, de Chouzy-sur Cisse à Vouvray dans le grand val, des prairies alternent avec des cultures variées, maraîchères et céréalières. Les moines de Marmoutier y installent une activité de meunerie, la rivière est ainsi aménagée dès le XIIe siècle. Des récoltes de Beauce y sont traitées. On compte près de 26 moulins jusqu’à Onzain puis 5 jusqu’à Vouvray. Un syndicat de riverains est créé en 1847 par un Edit de Louis-Philippe pour gérer le bassin, c’est aujourd’hui le Syndicat Mixte du Bassin de la Cisse et de ses affluents, situé à Herbault. Le Val de Cisse est une vallée moins densément peuplée que le val d’Anjou. Des petites agglomérations ont pourtant été implantées bien avant la construction de la levée : Veuves, Le Haut-Chantier ou encore Négron sur des tertres ou des bourrelets de rive. Curieusement, d’après Roger Dion (in « Histoire des levées de la Loire », 1961), les crues y étant quatre fois moins fréquentes qu’en Anjou, le Val de Cisse aurait peut-être pu se passer des levées…
Vous n’avez pas trouvé l’information que vous cherchiez dans cette page ?
Demandez-nous
Bien reçu !
Nous vous répondrons prochainement.
L’équipe de la Mission Val de Loire.