Grau Garriga
Publié le 13 avril 2017 - Mis à jour le 16 novembre 2018
L'artiste catalan Grau-Garriga, né en 1929 à St Cugat del Vallès près de Barcelone, s’installe en 1991 à Saint-Mathurin-sur-Loire. Il décède en 2011 alors qu'il travaillait à la « Porte de la Paix » pour l'église du village, inaugurée en 2012. Il étudie à l'école des Beaux-Arts de Barcelone entre 1948 et 1952. En 1957, le directeur de la Manufacture de tapisseries de St Cugat lui demande de créer un atelier expérimental. Il rencontre alors le maître licier Jean Lurçat à Paris puis travaille dans son atelier à Saint-Céré. Il découvre aussi, émerveillé, le chef d'œuvre de l'Apocalypse au Château d'Angers. De retour au pays, il s'associe avec des artistes et des liciers et devient le chef de file d'une école de tapisserie. Dans les années 60, il intègre peu à peu différents matériaux dans ses œuvres, fils de métal, tissus et vêtements laissant la chaîne apparente. Il travaille avec plusieurs moyens d’expression : textile, peinture, dessin, fresque, gravure et sculpture. Dans les années 90, il réalise une importante série de portraits-personnages. La « série angevine » de 1993 est inspirée par la nature et la culture régionales. Le Musée d'Angers et l'abbaye du Ronceray exposent 10 ans de production en 2002. S’en suivra une donation d'œuvres textiles au Musée Lurçat. Il réalise des vitraux pour une chapelle à Trélazé en 2010. Grau-Garriga conserve dans toute son œuvre une dimension politique et historique. Ses créations s'inspirent du terroir mais aussi de la Révolution, des guerres de Vendée, des droits de l'homme. Dans les années 2000, il s'inspire davantage de la vie rurale et des souvenirs de son enfance.
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