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L’économie du végétal
Publié le 13 avril 2017 - Mis à jour le 16 novembre 2018
En Anjou, le génie végétal, un savoir-faire spécialisé de haut-niveau
À La Ménitré au nord, le train longe une grande usine, c’est l’usine Vilmorin un concentré de haute technicité au service des semences. Vilmorin, 750 salariés qui produisent des semences potagères mais pas seulement.
« Ce qu’on voit le plus proche de la voie ferrée ce sont les bâtiments des séchages et conditionnements, essentiellement des semences d’arbres qui sont contre la voie ferrée. Dans le lointain on voit les bureaux et aussi le plus gros bâtiment qui correspond aux semences potagères. »
Guy Sancey, ancien directeur des semences d’arbres chez Vilmorin, le quatrième semencier mondial.
« Il y a plusieurs bâtiments, il y en a un donc dans lequel on stock et on sèche des cônes de conifères qui arrivent de nos vergers et qui arrivent des peuplements… Qui sont des zones de sélection de production de semences on a des vergers sur lesquels on va produire et on va également récolter par grimpage et ces cônes doivent êtres séchés avant d’extraire la semence. On recueil environs 5 à 10 tonnes de cônes par an. »
Un cône c’est le fruit d’un conifère, une pomme de pin.
« Ensuite ces cônes s’ouvrent, on les met dans un immense cylindre qui les brasse et les semences tombent, elles sont récoltées sur un tapis et stockées au froid avant commercialisation. »
Ici on créer les variétés nouvelles de conifères, de feuillus, d’arbres ornementaux et de porte-greffes fruitiers. Avec l’INRA notamment, les ingénieurs de Vilmorin procèdent ici par hybridations, c’est-à-dire par croisement de variétés entres-elles et par sélection des meilleurs représentants de chaque lignée, un travail patient puisqu’il porte sur des générations successives d’arbres.
« À quoi sert la sélection ? La sélection sur le plan maritime nous permet d’avoir différents avantages, on recherche en sélection à avoir d’une part une meilleure productivité et d’autre part une meilleure qualité du bois. La productivité en matière de rapidité de croissance est très importante pour donner un exemple sur une population non sélectionnée il fallait attendre 70 ans avant de faire une récolte maintenant 40 ans, à volume de production égale et qualité égale on peut faire la récolte donc on gagne 30 années, ce qui énorme. »
Vilmorin est en fait, l’héritier d’une tradition et d’un savoir-faire qui date du XIXe siècle dans la région.
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