Glossaire
Traces génétiques libérées en continu par les organismes vivants via leurs excréments, leur urine, leur sang, leur peau… Invisible, mais détectable, l’ADNe témoigne de la présence des êtres vivants dans leurs milieux.
Petit héron blanc aux doigts jaunes, très répandu en Europe, protégé et présent sur les bords de Loire.
Dépôts constitués de particules de différentes tailles transportées par un agent géologique (cours d'eau, glacier, courant marin) au cours de sa dynamique.
Zone géographique de collecte des eaux de surface par un cours d’eau et ses affluents. Il est délimité par une ligne de partage des eaux comme une ligne de crête.
Tissu vivant de la planète. La biodiversité s’organise en trois niveaux étroitement imbriqués et interdépendants : la diversité des écosystèmes, des espèces qui les composent et des gènes qui les constituent.
Milieu physico-chimique aux conditions relativement stables. Il abrite un ensemble de formes de vie (biocénoses) — flore, faune, champignons et microorganismes — qui en dépend.
Substance huileuse et odorante sécrétée par les castors pour délimiter leur territoire, constituer un repère olfactif, consolider la cohésion de leur famille ou encore imperméabiliser leur pelage.
Domaine clos, petite ferme, petite exploitation rurale.
C’est littéralement ce à quoi nous tenons, qui nous concerne et dont le maintien est menacé.
Petite palourde originaire du sud-est de l'Asie, elle s’est très rapidement répandue dans les cours d’eau de l’Hexagone à partir de la fin des années 70.
Espace en pente plus ou moins marquée, qui sépare le val du plateau.
Pour un cours d'eau, c’est le volume d’eau qui traverse une section transversale donnée dans un laps de temps déterminé. Le débit s'exprime en mètre cube par seconde. Il varie en fonction des caractéristiques du cours d’eau, du bassin versant et des variations hydrologiques (précipitations, fonte des neiges…).
Ouvrage édifié dans les digues pour les soulager en cas de crue. Le déchargeoir est précurseur du déversoir moderne construit après les crues centennales du XIXe siècle. Il est relié à une zone d'expansion des crues.
Le domaine public fluvial (DPF) recouvre les cours d’eau domaniaux dont le lit appartient à l’État. De Sully sur Loire (45) aux Ponts de Cé (49), la Loire est gérée par les services de l’Etat. En aval de Ponts de Cé, la Loire est gérée par l’établissement public Voies Navigables de France.
Petite digue submersible, parallèle au lit du fleuve, destinée à améliorer la navigation en canalisant l’écoulement.
Étude du fonctionnement physique et de l'évolution morphologique des cours d'eau. Elle repose sur les géosciences, les hydrosciences et l’écologie.
Accumulation naturelle de matériaux apportés par l’eau comme du bois flotté ou de la glace.
Ouvrage submersible oblique ou perpendiculaire, qui favorise la création d’un chenal de navigation.
Embouchure d’un fleuve dans laquelle entre la marée (du latin aestus). Zone de mélange entre le fleuve, la mer et la terre, le milieu estuarien assure de nombreuses fonctions écologiques tout en étant soumis à des pressions anthropiques fortes.
Terme générique désignant tous les matériaux d'origine géologique. Ils se divisent en deux catégories : les géomatériaux naturels (roches, sols…) et les géomatériaux artificiels (ciment, verre, céramique…).
Digue construite en bord de Loire pour protéger le val des crues du fleuve. D’abord connues sous le nom de turcies, les levées apparaissent dans le val d'Anjou au XIIe siècle.
Qui se rapporte au bassin de la Loire et à ses affluents, de même qu’à ses habitant·es. Adjectif formé d'après le nom du fleuve en latin, Liger ou Ligeris.
Limite géographique entre deux bassins versants. De part et d’autre de cette ligne invisible, les eaux de surface (sources, précipitations) s’écoulent dans deux directions différentes, chacune correspondant à un bassin versant et un exutoire distincts.
Particules d'une taille comprise entre 63 micromètres (sables fins) et 2 micromètres (argiles) mises en place par le vent ou les eaux.
Sinuosité très prononcée du cours d’un fleuve ou d’une rivière apparaissant lorsque le courant érode les berges en présence de matériaux plus résistants.
Montants qui divisent la baie d’une fenêtre.
Particules plastiques dont la taille est comprise entre 1 micromètre et 5 millimètres, aux formes (fibres, fragments, billes…), natures (chimique, physique) et couleurs variées.
Réserve d’eau souterraine située à faible profondeur, c’est la première nappe trouvée depuis la surface. La nappe alluviale est une nappe phréatique contenue par les alluvions déposées dans les chenaux et/ou dans une plaine alluviale.
Trou empli d’eau et/ou de boue, de nature généralement tourbeuse ou marécageuse. Terme des parlers de Haute-Loire, Loire et Allier (de narsa ou narsi, “marécage”).
Formée par le dépôt d'alluvions provenant de l'érosion, du transport et du dépôt de sédiments par un cours d’eau, une plaine alluviale est un milieu typique des fonds de vallées, topographiquement plats. Elle s’étend entre deux coteaux, ou deux terrasses alluviales, ou un coteau et une terrasse.
Néologisme inventé pour désigner les plastiques dans toute leur diversité de tailles, formes, couleurs, propriétés physiques, compositions chimiques, d'effets sur la santé…
En géographie et géologie, étendue presque plane située entre deux pentes abruptes, souvent en altitude.
Ensemble des formations boisées et buissonnantes des rives d’un cours d’eau.
Roches sédimentaires résultant de la compaction de sédiments composés d’au moins 50 % de carbonates.
Roches susceptibles de se débiter en feuillets. Elles sont sédimentaires comme l’ardoise ou métamorphiques, c’est-à-dire modifiées sous l’action de la chaleur et de la pression, comme les micaschistes.
Ensemble de particules constitué par des grains résultants du démantèlement et du transport de roches préexistantes ou issues des processus de précipitation (chimique ou biochimique) dans le milieux.
Isotope radioactif de l’hydrogène (noté 3H ou T). Extrêmement rare à l'état naturel, le tritium figure, avec le carbone 14, parmi les radionucléides les plus rejetés par l’industrie nucléaire.
L’Organisation des nations unies pour l'éducation, la science et la culture est une institution internationale spécialisée de l'Organisation des nations unies (ONU) qui prône des valeurs de paix et de coopération entre les peuples. Elle est créée le 16 novembre 1945 à la suite des massacres et des dégâts de la Seconde Guerre mondiale. Citation de l’acte fondateur : "Les guerres prenant naissance dans l’esprit des hommes, c’est dans l’esprit des hommes que doivent être élevées les défenses de la paix."
Ce qui est propre à un pays, à ses habitants, comme une langue vernaculaire ou une dénomination locale d'animal ou de végétal.