Le Val de Loire entre Sully-sur-Loire et Chalonnes a été inscrit sur la Liste du patrimoine mondial de l'Unesco le 30 novembre 2000 lors de la 24e session du Comité du patrimoine mondial qui s'est tenue à Cairns, en Australie, du 27 novembre au 2 décembre 2000. Inscrit en tant que paysage culturel évolutif et vivant, le Val de Loire est le 933e bien inscrit à l'échelle mondiale.
Le dossier d'inscription comprend plusieurs grandes parties :
- Le dossier complémentaire, rédigé après l'ajournement de 1999 interrogeant la présence des centrales nucléaires dans le périmètre du Val de Loire Unesco
- La proposition d'inscription, tome 1 : Identification - Justification - Description - Gestion - Suivi
- La proposition d'inscription, tome 2 : Les monuments majeurs des paysages culturels du Val de Loire - Description et listes
- Des documents complémentaires
- La charte constitutive du parc parc naturel régional Loire-Anjou-Touraine -mai 1996), qui a porté, aux côtés de l'État et des collectivités, l'inscription du Val de Loire Unesco
- La charte d'engagement Val de Loire - patrimoine mondial de l'Unesco à destination des collectivités
- Les rapports ICOMOS (septembre 1999 et octobre 2000)
- le commentaire de l'UICN (2000)
Modifications mineures du Val de Loire Unesco en 2017
Réuni pour sa 41e session début juillet à Cracovie, le Comité du patrimoine mondial de l'Unesco a décidé l’intégration du Château de Chenonceau et son environnement, ainsi que du site paysager remarquable, l'Éperon de Marnay, au périmètre du Val de Loire inscrit au Patrimoine mondial. La demande présentée par la France s’appuyait sur un dossier préparé par les services de l’État avec le concours de la Mission Val de Loire.
Malgré son éloignement géographique par rapport au fleuve, le château de Chenonceau fait partie des grands « châteaux de la Loire » : son absence du site inscrit constituait un manque et suscitait une incompréhension de la part des visiteurs.
Il a semblé également intéressant de rectifier un oubli concernant l’Éperon de Marnay (Azay-le-Rideau) afin d’intégrer ce belvédère, permettant des vues à 360°, en plus de la partie basse de l’interfluve situé entre l’Indre et la Loire.